Originaire de France et établie à Montréal depuis plus d’une décennie, Hélène Barbier chante en anglais et en français sur des mélodies avant-pop agressivement anti-compliquées. Entourée de musiciens talentueux qu’elle sait allergiques aux accords fatigués et aux remplissages inutiles, elle crée des déséquilibres heureux par juxtaposition de notes simples, mais déroutantes qui forment la base d'un jeu complexe.
Hélène Barbier compose des mélodies qui fermentent dans sa tête, des chansons dont les paroles sont fredonnées sur des airs extraterrestres semblant provenir d’une autre époque. Elle crée des déséquilibres heureux par juxtaposition de notes simples, mais déroutantes qui forment la base d'un jeu complexe.
Entourée de musiciens talentueux qu’elle sait allergiques aux accords fatigués et aux remplissages inutiles, Hélène Barbier chante en anglais et en français sur des mélodies avant-pop agressivement anti-compliquées. Sans prétention et à l’écart du professionnalisme artificiel qui mène à l’ennui, sa musique est joliment décalée. D’une étonnante maturité, ses chansons singulières sont aussi accrocheuses qu’envoutantes.
Après deux premiers albums – Have You Met Elliot ? en 2019 et Regulus en 2021 –, la chanteuse et bassiste s’apprête à dévoiler Panorama, à l’automne 2025. Avec sa symphonie de riffs jangle pop gluants, ses mélodies gutturales et ses séances de grooves enchevêtrés, ce troisième disque évoque un juke-box mourant qui crache ses dernières chansons parfaites.
Soucieuse de relever l’humour et la beauté du quotidien, qu’il soit question d’un road trip avec son chien Toody ou du jardinage de la petite plate-bande devant chez elle, Hélène Barbier a pourtant composé plusieurs pièces de Panorama en réponse à son anxiété ou à des ennuis de santé qui surviennent alors que tout le reste va bien. À la fois très personnelles mais pouvant être interprétées librement, ces neuf chansons aux mélodies mémorables et aux refrains simples donnent l’impression de lire des cartes postales envoyées à différents moments de la vie d’Hélène.
En plus de cultiver sa propre créativité avec son projet musical, Hélène Barbier s’engage à fond dans la scène montréalaise, notamment par son implication au sein de Celluloid Lunch, un label indépendant et novateur qu’elle a cofondé avec son mari Joe Chamandy, également guitariste dans son groupe.