Basia Bulat est une autrice-compositrice-interprète basée à Montréal. Récipiendaire de multiples nominations aux prix Juno et Polaris, elle se démarque par sa voix incomparable ainsi qu’une sensibilité artistique qui n’est pas sans évoquer le R&B, la soul, ou encore le freak folk. Son talent lui vaut également une place sur les grandes scènes : ses compositions sont reprises par des orchestres symphoniques et elle participe, à titre d’artiste invitée, à de prestigieux spectacles-hommages à Leonard Cohen, Daniel Lanois et The Band. Depuis le lancement de son premier album en 2007, elle partage la scène avec de nombreux artistes, dont The National, Nick Cave and the Bad Seeds, Daniel Lanois, St. Vincent, Sufjan Stevens et Destroyer. Elle collabore également, à titre de compositrice, avec des artistes de tous genres, dont US Girls et Jeremy Dutcher. Outre sa voix puissante et assurée, Basia est une multi-instrumentiste accomplie : en studio comme sur scène, on l’entend à la guitare électrique, au piano, à l’autoharpe, à l’ukulélé, à la basse et au charango.
Basia Bulat est une autrice-compositrice-interprète basée à Montréal. Récipiendaire de multiples nominations aux prix Juno et Polaris, elle se démarque par sa voix incomparable ainsi qu’une sensibilité artistique qui n’est pas sans évoquer le R&B, la soul, ou encore le freak folk. Son talent lui vaut également une place sur les grandes scènes : ses compositions sont reprises par des orchestres symphoniques et elle participe, à titre d’artiste invitée, à de prestigieux spectacles-hommages à Leonard Cohen, Daniel Lanois et The Band. Depuis le lancement de son premier album en 2007, elle partage la scène avec de nombreux artistes, dont The National, Nick Cave and the Bad Seeds, Daniel Lanois, St. Vincent, Sufjan Stevens et Destroyer. Elle collabore également, à titre de compositrice, avec des artistes de tous genres, dont US Girls et Jeremy Dutcher. Outre sa voix puissante et assurée, Basia est une multi-instrumentiste accomplie : en studio comme sur scène, on l’entend à la guitare électrique, au piano, à l’autoharpe, à l’ukulélé, à la basse et au charango.
Voici The Garden : un album à cordes et une rétrospective en provenance d’un appart montréalais, où les fenêtres sont ouvertes, le vent souffle, les feuilles changent, et un secret de couleur printanière se cache dans la voix de Basia Bulat.
Ce disque a été enregistré durant la pandémie. Bulat et son vieil ami Mark Lawson, avec qui elle a enregistré son album nommé aux Juno et finaliste pour le Prix Polaris, Tall Tall Shadow. Bulat et son mari, Andy Woods de Legal Vertigo. Bulat et ses amis Ben Whiteley, Zou Zou Robidoux, Jen Thiessen, John Corban et Tomo Newton, quatre desquels forment un quatuor à cordes; avons-nous précisé que c’est un album à cordes? Pas une compilation de grands succès, mais une reconfiguration : une occasion de revisiter certaines chansons que Bulat ne comprenait pas entièrement lorsqu’elle les a originalement composées, il y a cinq, dix ou quinze ans. Comme elle le chantait d’abord en 2006 — et à nouveau l’automne dernier, dans cet appartement au deuxième étage : We gave away our hearts / before we knew what they were [On a donné nos cœurs / avant d’en connaître la nature].
The Garden rassemble quatorze arrangements de cordes par trois différents arrangeurs (Owen Pallett, Paul Frith, Zou Zou Robidoux), qui revisitent du matériel de chacun des cinq albums studio de Bulat. Il y a l’interprétation par Pallett de « Heart of my Own » (2010), qui évoque les compositions de Béla Bartók qui ont marqué la carrière de contrebassiste de Bulat à l’école secondaire. Il y a la version par Frith de Infamous (2016), qui transforme l’irritabilité de la pièce originale en quelque chose d’ouvert et généreux. Et il y a la réinvention par Robidoux de Are You In Love? — parue tout juste l’an dernier — qui devient ici un air de salle de bal, où les surprises abondent.
À travers l’album, Bulat découvre de nouvelles intentions pour d’anciennes paroles. Le recul amène plus de sagesse; le recul révèle des choses. Je chante les chansons différemment maintenant, confie-t-elle. Le temps nous offre cela. D’autre part, au moment de l’enregistrement, Bulat venait d’apprendre qu’elle attendait son premier enfant (sa fille est née en avril 2021). Elle en a informé ses collaborateurs seulement à la mi-parcours des sessions, alors qu’elle était dans la cabine d’enregistrement de voix. Hold it up to the light and let it grow [Expose-le à la lumière et laisse-le grandir], a déjà chanté Bulat — et à nouveau cet automne, alors que son corps se métamorphosait.* Tell me you're always my only*. [Dis-moi que tu es toujours le seul pour moi] Une chanson peut également se métamorphoser — laissant tomber des feuilles, faisant éclore de nouvelles fleurs, au gré des saisons. On peut écouter un disque une fois; on peut l’écouter encore et encore.The Garden ne s’usera pas. C’est un album vivant.
La manœuvre, qui souligne la plume et le flair mélodique de la Montréalaise, a aussi le mérite de donner un nouveau souffle aux si belles chansons de son dernier album, Are You in Love ?, paru il y a deux ans. ★★★ 1/2
Le DevoirLes orchestrations sont vraiment bien réussies, une sorte de dentelle musicale.
Patrick Masbourian, ICI PremièreThe songs are at times delicate and pressing, at times soaring and urgent… a beautiful record of reworkings. ★★★★★
Thank Folk For That…[Basia] revisits and re-records some of her best work from her five previous albums…Her singing might be different but it remains exceptional. – 8/10
The Peterborough TelegraphSi le lyrisme affirmé d’une Natalie Merchant ne vous fait pas peur, si se trouver à l’étroit entre émotion pure et sensiblerie ne vous met pas mal à l’aise, si une voix toute puissante stimule votre curiosité, il y a des chances pour qu’Are You in Love?, le cinquième album de la Canadienne Basia Bulat soit pour vous. Un disque aussi académique que furieusement fureteur.
Magic RPMMesmeric… Her writing has taken on blazing new shape, with hooks as deep as heartbeats… The breakthrough tracks keep coming and “Love Is At The End Of The World” closes things rapturously.” ★★★★
MOJO