Ambassadrice de la culture inuit, Elisapie représente la beauté du Grand Nord, un peu sauvage, un peu brute. Son plus récent album, The Ballad of the Runaway Girl est le conte musical d’une inuk expatriée. Le 19 juin 2020, Elisapie nous revenait avec un nouvel extrait intitulé Asugguq. Ce titre est un cadeau pour les communautés inuit pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones du Canada.
En septembre 2018, Elisapie lançait The Ballad of the Runaway Girl, son premier album en six ans. Cette oeuvre marquante dans la carrière de l’auteure-compositrice-interprète lui valu deux Félix (pour Album de l'année - autres langues et Réalisation de disque de l'année) et un total de cinq nominations à l'ADISQ, une nomination pour le JUNO de l’Album autochtone de l’année, ainsi qu'une place sur la courte liste de l'édition 2019 du Prix Polaris. En plus de l’amener à voyager un peu partout en Amérique du Nord et en Europe, ce nouvel album a obtenu d’excellentes critiques. Tandis que Rolling Stone France l’a qualifiée d’album délicatement violent qui séduit autant qu’il interroge, NPR a affirmé que la chanteuse synthesizes stories from her eventful life with hypnotic arrangements that channel '70s rock, indigenous folk music and the low, moody rumble of barnstormers like Tom Waits. Le 19 juin 2020, Elisapie nous revenait avec un nouvel extrait intitulé Asuguuq. Ce titre est un cadeau pour les communautés inuit à l’approche de la Journée nationale des peuples autochtones du Canada.
Ambassadrice de la culture inuit, Elisapie représente la beauté du Grand Nord, un peu sauvage, un peu brute. Son plus récent album, The Ballad of the Runaway Girl est le conte musical d’une Inuk expatriée. Elle y aborde des défis personnels rencontrés en tant qu'enfant adoptée, mère et amoureuse. Alors que la chanteuse explore ses racines nordiques et les différentes facettes de sa féminité, on découvre, plus que jamais, une Inuk fière de ses origines qui travaille à la reconnaissance des difficultés historiques de son peuple. Le périple commence dès ses premiers jours avec sa mère biologique qui la donne en adoption sur le tarmac de l’aéroport de Salluit, le village où elle a grandit en rêvant du sud. Puis, vient la fuite vers Montréal. Elle y construit une famille et oublie les conditions extrêmes du Grand-Nord.
Aujourd’hui, déposant un regard plein de tendresse sur son peuple, elle renoue avec ses origines et offre un folk bien habité. Elle se livre, sans détour, racontant son histoire et faisant briller quelques classiques de la culture musicale autochtone. Un retour aux sources, tantôt doux, tantôt cru avec sa façon bien à elle de mélanger l’inuktitut, l’anglais et le français. C’est le projet qui fera découvrir le personnage derrière la musique.
The Ballad of The Runaway Girl joue de ces singularités : mélangeant inuktitut, anglais et français ; imposant une musique désertique aux rythmiques ancestrales ; des syllabes s’étirant et s’épanchant sur des pans autobiographiques.
Rolling Stone FranceOn her fourth album, The Ballad of the Runaway Girl, she [Elisapie] synthesizes stories from her eventful life with hypnotic arrangements that channel '70s rock, indigenous folk music and the low, moody rumble of barnstormers like Tom Waits and Morphine.
NPRHarnessing the romance of French, the personal nostalgia of English and the resilience of Inuktitut, she created such a profound statement with this record […] Not only does her third solo album and first since 2012 have openly impactful lyrical chops, exploring heartfelt themes of internal strength and spiritual growth, its sounds and arrangements are lush and diverse works of understated beauty.
Exclaim!Instrumentation filée comme de la dentelle, une voix aérienne et séduisante [...] Elisapie retourne aux sonorités chaleureuses des instruments acoustiques et à la rudesse des guitares électriques, et on l’écoute encore et encore.
ICI MusiqueElisapie’s first album in six years is an extraordinary set that seamlessly merges aboriginal themes and sounds with an alt-rock sensibility, powered by some of the city’s best indie players […]
Brendan Kelly, The Gazette[…] Elisapie nous saute au cou. Ou plutôt à l’oreille, avec sa voix si particulière, légèrement nasillarde, qui nous emporte par sa beauté sauvage et douce, gracieuse et sensuelle, pleine d’une étrange poésie.
Elle France